Un véritable service public de la petite enfance

  • Il manque toujours une solution d'accueil pour 4 enfants de moins de 3 ans sur 10 dans ce pays. Seul un service public de la petite enfance digne de ce nom permettra de lever le verrou principal à l’emploi et à la progression professionnelle des femmes.

  • Ce service public doit aussi être celui d’une école des parents : sans dispositifs nationaux les formant a minima aux besoins du jeune enfant, comment s’étonner de l’incapacité de certains à y répondre ?

Un congé parental vraiment partagé

  • Parce que l’organisation familiale se met en place dès la naissance d’un enfant, seul un congé parental long et partagé entre les parents permettra de rebattre les cartes des « rôles de genre ».

  • Ce congé parental devrait avoir une partie significative non transférable, sur le modèle des pays scandinaves, pour que chaque parent passe un temps long, seul, à prendre soin de son enfant et apprenne à devenir parent.

Les mêmes droits pour tous les parents et toutes les familles

  • La durée du congé paternité alignée sur le congé maternité, soit 16 semaines dont 8 obligatoires. Une simple modification du code du travail suffirait (et le simplifierait).

  • Le cumul et/ou don à un tiers des droits aux congés maternité et paternité pour les femmes accouchant seules, des jours "enfant malade", etc. Qu’il ait un ou deux parents, les besoins d'un enfant sont les mêmes !

  • Le complément de mode de garde (CMG) jusqu’au 12 ans de l’enfant, applicable en 2025 aux familles monoparentales, accordé aux autres : qu’il ait un ou deux parents, un enfant de 6 ans ne peut se garder seul.

  • Des allocations familiales versées à toutes les familles, soit dès le premier enfant.

NVEF s'associe aux revendications pour...

« La politique familiale devrait simplement permettre aux femmes et aux couples de choisir librement d’avoir ou non des enfants, c’est-à-dire de ne pas laisser les contraintes budgétaires ni les incitations financières décider à leur place. »

Christiane Marty, autrice de "L'enjeu féministe des retraites" (2023), membre du conseil scientifique d’Attac et de la Fondation Copernic.